Sacré choque ce soir, une partie de mon enfance s’envole, je dirais même, une énorme partie d’une histoire qui a confronté nos semblables noirs de peau à ces idiots d’ancêtre blancs.

Évidemment, cette partie de l’histoire n’est pas terminé, elle a juste connue un moment de grasse immémorable, car grâce au chanteur Johnny Clegg, une victoire a éclatée, cette même victoire qu’a mené Monsieur Nelson Mandela.

Je ne suis pas un historien, et peut être que mon ignorance est dû au fait que je n’ai pas fait partie de cette partie de gens qui ont étaient victimes au travers du temps d’horreur, de maltraitance et de temps de haine, que l’humain lui même c’est perdu dans ce qui le constitue, son humanité.

Si j’évoque mon ignorance, c’est par ce que j’ai connu cet hétéro blanc de peau, mais noir dans corps, son coeur et son esprit, et que j’ai connu sa chanson la plus populaire « Asimbonanga », pendant un cour de musique, durant laquelle nous l’avions étudié, nous l’avons chanté.

Je n’ai pas pu resté insensible à ça signification. Ce bonheur d’offrir une liberté, ou du moins aidé à donner de la liberté par la chanson, quel créativité ! Voilà une belle manière de tendre la main à son prochain.

Nous sommes en 2019 aujourd’hui, les choses ont évidemment bougés, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver jusqu’à la paix, et pour arriver à cette paix, il faudra que l’humaine ravale sa colère, son dégoût et son amertume. Qu’il cesse d’haïr, qu’il apprenne à aimer, et surtout, qu’il comprenne que chaque différence est une aubaine pour tous les êtes humains !

Il serait hypocrite de ma part d’écrire que j’ai compris ce qu’ont vécu tous ces gens, je n’en ai aucune idée, car la souffrance ne peut être écrite, mais seulement vécu, puis raconté. Toutefois, je me dois de m’excuser, même si je n’étais pas né, peut êtres suis-je le descendent d’un de ces ingrats qui a causé du tord et de la torture à ces pauvres gens qui n’ont demandé que de vivre comme tout le monde.

D’ailleurs, notre point de départ et exactement identiques à tous. Nous sommes apparu en Afrique, je demeure donc à jamais, et ce avec fierté, un Africain et malgré ma blancheur de peau, un noir dans l’âme, tout comme l’a été durant tout son engagement Johnny Clegg.

Nous devons tous quelque à ces gens qui nous ont quittés, mais qui étaient une grande hauteur d’âme.

Dans la vie, il faut avoir le culot d’oser, celui d’aller à contre courant des autres. Parfois il arrive que tout le monde se trompe, et qu’une petite partie de personnes aient raisons, et cela ne devrait pas vous empêcher ni de faire connaître votre opinion, ni de faire de comprendre que vous avez tord, et d’évoluer mentalement.

La seule manière de faire en sorte que les choses évoluent bien, c’est-à-dire de manière à stopper les discriminations, et les attaques, c’est que chacun se batte à sa manière contre la haine des autres.

Vos armes son vos convictions, votre corps, votre sourire, vos chants. Soyez créatif, apprenez part de nouvelle manière à vous mobiliser, n’attendez pas une récompense et encore mois une reconnaissance, battez-vous seulement pour les choses auxquelles vous croyez réellement..

Mon combat n’est pas forcément celui-ci, ou alors pas totalement, mais une chose est sûre, nul de toi être traité avec indignité à cause de sa couleur de peau, nul ne doit subir de malheur à cause de sa couleur de peau, et tout ça c’est aussi valable pour les religions, et les orientations sexuelles de chacun(e)s.

Nous sommes des locataires de ce monde qui appartient qu’à lui même, et malgré que certain(e)s pensent tout posséder grâce à l’argent. En réalité, ils ne possèdent que leur égoïsme, leurs rancœurs et leurs malheurs.

Un jour viendra où la Terre finira par s’insurger d’elle même, si les humains ne le font pas très vite.

Alors, le point levé, battez-vous contre le racisme comme ils l’ont fait hier, comme on le fait aujourd’hui , et comme on le fera demain. Ne laissons pas notre héritage, qu’il nous laisse, tomber dans l’oublie collectif, car nous ne devons plus jamais vivre ce qui c’est produit dans le passé.

Repose en paix Johnny Clegg. J’aurais aimé t’avoir connu, apprendre de tes idéos et de ta personnalité. Ton savoir, et tes pensées de ceux qui l’on connut, devra servir pour la paix.