Cela fait maintenant plusieurs jours que les pays du monde entier se soulèvent, telle une goute d’eau qui a fait déborder le vase.
Alors que beaucoup, dont j’en fais partie, pensaient que le racisme faisait partie de notre histoire passée, comme figé dans une image dans une livre d’histoire, nous voilà rattrapés par la réalité.
Celle qui fait mal, celle qui fâche et celle qui rajoute du dégoût à l’amertume dont on est désormais accoutumé, tellement l’actualité a été nauséabonde ces derniers temps.
Nous ne pouvons évidemment pas rester indifférents face à ces actes, et rien ne peut les pardonner, qu’importe l’individu, qu’importe son histoire ou encore son origine et ses différences. Tout le monde doit avoir le droit à une véritable justice, et non pas celle d’un être humain, qui en plus d’incarner son juge, serait son bourreau.
Toutefois, toute comme vous, je ne vis pas dans un monde parallèle et de bisounours. Non. Comme beaucoup, c’est cette goute d’eau qui m’a poussé à devoir prendre mon clavier et réclamer justice.
Est-ce que j’avais connaissance qu’il y avait du racisme ? Comme tout le monde, mais moins que ceux qui le vivent.
Tel un opprimé, nous sommes tous à notre propre niveau celle ou celui qui subit la violence d’une société pleine d’injustice. Pour ma part, je pourrais prendre celle de l’homosexualité, encore beaucoup trop sujette à des polémiques, ou bien des rejets, quand ce n’est pas des assassinats !
Toutefois, nous devons garder la tête froide. Cela ne veut pas dire qu’il faut rester impuissant, mais qu’il faut savoir quand c’est notre coeur qui hurle, ou notre raison qui parle, sinon, nous finirions comme ceux qui ont tués voire torturer.
Ma raison me pousse à devoir ouvrir les yeux encore plus grands que ce qu’ils ne le sont aujourd’hui, que ce soit face à a ces actes, mais aussi, les autres barbaries que commettent les gens.
Notez, que je dit les gens. Car oui, il est facile de désigner la police, puisque c’est elle a allumé de nombreuses brèches dans le système, mais ils ne sont pas les seuls, et ils seraient injustes d’accabler qu’un certain groupe de personnes, alors qu’il y en a de partout dans la société !
Soyons justes, oui, des policiers n’ont absolument pas leur place dans les rangs de notre garde nationale, celle de notre protection, mais d’autres y consacrent leur vie entière, jusqu’à en mourir et ce sans rien en demander, sans même demander une récompense, d’éloge, ils meurent dans l’ombre, et n’ont jamais dépassé leur fonction, ni laisser parler leur idéologie personnelle.
C’est pourquoi, soyons juste en félicitant ceux qui font leur travaille, et punissons à la hauteur de leur crime, ceux qui ont commis l’inadmissible.
Une fois la police nettoyée de ses mauvais moutons, c’est dans la société qu’il faudra en même temps faire le ménage sur ceux qui eux aussi commettent les mêmes actes. Soyons justes.
Nelson Mandela disait face au racisme :
J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.
Je pense que son combat n’a pas été vain, car il raisonne toujours dans le coeur de chaque personne censé, et cela aussi grâce à notre culture, inculqué dans nos institutions.
Ensuite, c’est à chacun d’apprécier ces paroles, son héroïsme ainsi que son courage dans la lutte contre le racisme.
Même si je tiens à signaler qu’il n’a pas été le seul acteur à lutter contre, le racisme, je pourrais citer aussi Martin Luther King ou encore un chanteur engagé Johnny Clegg.
Il ne l’a peut être pas éradiqué, mais il a réussi à mettre des gens du monde entier dans une nouvelle mentalité, une nouvelle génération est arrivée depuis, la génération « Mandela », celle qui a ses idéologies encrées dans leur tête.
Un jour, j’ai pu lire sur internet une histoire qui m’a beaucoup touché à son sujet, et qui m’a fasciné par sa pureté. Toutefois, comme toujours, il ne s’agit là peut-être que d’une invention, mais venant de lui, j’ai envie d’y croire.
Il se trouve qu’un jour, lorsqu’il était le président sud-africain, il a demandait à sa garde de l’emmener manger dans un restaurant.
Celui-ci prit une grande table afin de nourrir ces gardes du corps, ainsi que pour lui. Au bout d’un moment, il voit un homme au loin manger, il demande à un garde du corps d’aller le chercher et de lui dire de venir manger à ses côtés avec sa nourriture.
Le garde est donc allé demander à l’homme de venir chercher ce dernier, il vient. À la fin du repas, lorsque l’homme part, un garde dit à Mr Mandela que celui-ci n’a pas arrêté de trembler, il devait sûrement être malade ou intimidé lui dit-il.
Sauf que voilà, Nelson Mandela lui répondit, ce n’est pas de cela qu’il est question, il s’agit du gardien qui s’occuper de moi, il lui explique que ce dernier lui pissait dessus, le maltraitait lorsqu’il était en prison, et qu’il avait peur que maintenant qu’il était devenu président, il le fasse emprisonner, voire torturer ou exécuter.
À la place, il a fait cet acte, de l’inviter à venir manger à sa table, et de laisser repartir sans rien lui faire, ni rien lui dire.
La morale de cette histoire était qu’il trouvait ça inutile de faire subir à son bourreau ce qu’on lui a fait subir, sinon on s’abaissait à son niveau, et donc devenir soit même le bourreau qu’on a pu haïr.
Je pense que cela vaut donc que chacun que nous sommes, réfléchissions bien avant d’agir, et pourtant je suis le premier à être du genre sanguin, mais pour autant, il va falloir faire des efforts, il va falloir aller au delà de la haine gratuite, et il va falloir combattre la haine par le pacifisme.
Les coups font mal, mais ils ne changeront pas le passé, une fois qu’on vous a mis une droite, ce n’est pas juste après qu’il faudra en mettre une à votre tour, vous n’aurez rien changé, si ce n’est que vous vous serez rabaissé à l’absurdité de la personne vous l’ayant infligé !
Depuis le temps, et avec les infos de ces derniers jours, j’ai ressenti ce besoin de m’exprimer à ce sujet avec mes mots, je n’ai pas votre vécu, mais je ressens pour autant la même violence.
Je ne suis pas noir de peau, mais j’ai moi aussi mes différences, et parfois, elles sont attaquées, ou ma/mes communautés sont attaquées, et je me sens autant touché que par la personne qui la vécue, c’est pourquoi, je suis solidaire.
Je ne veux plus de racisme dans nos nations, car pour moi il n’y a pas de différence de couleur de peau, de sexualité, et encore moins de « races » ! Alors, toute ma solidarité à toutes les personnes touchées de plein fouet par ces actes que je condamne.
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