Il y a bientôt 10 ans, je me suis a créer, mais pas n’importe quoi. Inconsciemment, j’ai commencer à semer dans les esprits, les graines d’un fruit qui m’est important.

C’est celui des valeurs que j’avais envie d’offrir. Effectivement, tout cela paraît excentrique, mais si seulement vous les connaissiez, vous seriez haut combien je n’en ai que faire de penser que vous pourriez songer à cette hypothèse.

Car au fond, je sais qui je suis et ce dont j’ai envie, eh bien que parfois je me perde, ou bien que mon chemin soit parsemé d’embûche, je sais que j’arriverais au termes des mes idées.

Les gens n’ont pas tous compris ce que je leur disais, et encore moins ce que j’ai pu faire ces dernières années, mais désormais ceux à qui je me suis adressés, ont pris conscience, tout comme moi de ces choses importantes. Et mieux encore, on en récolte de beaux fruits.

Dans mes publications je le dit, et le redit souvent, toutes ces choses qui nous rendent malheureuses, nous les connaissons, nous ne voulons simplement par les voir.

Pourquoi ? Eh bien, par ce qu’au final on ne veut pas vraiment s’en débarrasser.

Vous le savez, et moi le premier, l’informatique nous a déconnecté du partage de l’amour que nous nous donnions à l’époque, en face à face, désormais, à coup de clavier nous ne faisons qu’au mieux parler avec cet écran dans le silence du son de notre clavier assourdissant.

Où es-tu passé notre tendre chaleur humaine, celle qui nous réunissait quand à l’époque nous n’avions que nos corps pour exprimer réellement nos sentiments, qui ne pouvaient être caché ?!

Désormais, la dépression est tellement présente, partout, que nous ne nous posons plus la question de si les autres vont bien, car nous le savons déjà et nous l’ignorons inconsciemment, en nous cachant les yeux lorsque l’on voit les signes de ce malheur qui nous rongent tant.

Je sais, ironique pour un nolife, un geek n’est-ce pas de dire tout cela ? Eh oui, il faut bien quelqu’un pour le dire, ou au moins en avoir vraiment conscience.

Alors que l’on cru pendant ces dernières années réussir à créer une machine cultivant, nous voici avec un broyeur intellectuel et émotionnel. Nous n’osons même plus nous regarder dans les yeux dehors, on baisse la tête, car ceux qui nous faisait peur hier dans la rue, et maintenant même sur nos écrans.

Comme si la loi n’avait plus d’intérêt à s’appliquer à l’extérieur. Un simple regard, est désormais un regard coupable, alors qu’il n’a jamais changé, il a toujours été celui un moyen chaleur d’avoir de véritables contacts humains !

Je pourrais aussi bien prendre l’exemple du niveau d’agressivité que nous connaissons aujourd’hui, ou de l’angoisse, repassez du temps à l’extérieur, sans téléphone et pc, croyez moi bonnes gens, vous vous sentirez moins étouffé et moins fatigué.

Contrairement à ce que l’on pense, tout ce temps à recevoir tant d’informations, et surtout désormais, aussi négatif, n’est pas bon pour votre esprit qui n’est pas capable de tout absorber en plus de vos journées si complètes.

En quelques phrases, voici les quelques idées que j’ai toujours défendu parmi tant d’autres.

Et le lien que j’ai créé avec les gens et avec qui j’ai pu discuter grâce à des applications, des sites et tant d’autres moyens, tous ces moyens m’ont apprit avec le temps que nous avions détruit beaucoup de choses, à commencer par ce qui nous a lié pendant ces dernières années.

Tout comme vous, j’en fait les frais, et j’en observe des années après, malgré le bien que j’espère avoir pu offrir, qu’il m’a surtout apporté plus de malheur que de bonheur.

C’est pourquoi je m’évoque souvent l’idée de ralentir, voire d’arrêter de me laisser planter devant cet ordinateur, ce téléphone, qui m’a tant enraciné, mais qui ne m’a pas autant appris que ce que ne peut le faire la vie.

On peut dire que c’est une vieille idéologie, et pourtant, quand on se rencontre de l’illusion dans laquelle on s’est bercé, croyez moi, vous n’avez qu’une envie, c’est d’en sortir, car c’est un poison sans nom.

J’ai vu comment on vécu mes ancêtres, et comment vivent nos générations, la certitude est dans sous nos toit, quand à table, résonne le son d’une télévision diffusant en continue les mêmes choses, tout comme juste avant, c’était votre téléphone ou votre ordinateur qui vous occupez l’esprit, et tout cela en ne sachant plus comment apprécier ce qui se passe devant nous, sans qu’il s’anime de manière électrique.

Une autre preuve en est que lorsqu’il pleut et qu’il y a de l’orage, et que survient une coupure d’électricité, alors on ne sait plus quoi faire, on a peur et au fond, c’est le manque qui remonte.

Il n’existe pas un « trouble du jeu vidéo », c’est plus gros encore. Elle englobe tout ce qui est informatique.

C’est pourquoi, bien qu’il s’agisse d’un bon moyen de communiquer massivement, la machine peut vite se retourner contre son utilisateur, jusqu’à même l’empêcher de voir ce qui se passe sous ces yeux, ou devrais-je dire, au dessus, dans le ciel, sur ces fleurs à côtés de vous ou encore tous ces beaux animaux et insectes à contempler, sans forcément tout « snaper », ou « instragramer ».

Non, rien de tout ça, juste apprendre à apprécier d’observer.

En tout cas, une chose est sûre, pour ma part après toutes ces années sacrifiés à être scotcher devant mon ordinateur à toucher à tout, à créer, parler et informer dans tous les sens, à ne plus savoir quoi en faire, il est temps pour moi de lever le pied petit à petit.

Il faut que désormais que je reprenne ma liberté, et que j’apprenne toujours plus de ce qu’il y a dehors.

Je ne peux plus me nourrir de ces informations toxiques, qui chaque jour démoralise, angoisse, asphyxie nos envies, alors à quoi bon ? Pourquoi continuer ?

Comme je le disais, c’est un bel outil pour écrire de temps en temps pour moi car cela permet d’avoir des retours rapides, et toucher plus de monde, mais le papier est aussi une belle et une très bonne manière d’apprendre à s’exprimer, sans auto correcteur, plus le droit de tricher cette fois !

Je laisse toutefois derrière moi déjà énormément de choses, et il me reste encore quelques choses à réaliser, puis si c’est ainsi, je vous laisserais sur ces derniers mots, juste avant de reprendre ma vie, et rencontrer tant de gens que j’ai eu la chance de connaître ici, mais dont je ne connais que si peu de choses.

Car oui, l’ordinateur c’est ça aussi, la limite de pouvoir partager ses sentiments avec les autres, sa vie véritablement, rien ne vaut plus qu’une rencontre en face à face pour donner une part de soi aux autres sans en ressentir la fatigue.

Toutefois, la vie nous réserve de belles surprises, alors qui sais de quoi demain sera fait.

Une chose est sûre, comme toujours, je vous délivre ici les quelques pensées qui me passent par la tête en cette soirée durant laquelle je repense au vécu de ceux qui peuvent nous dire, voici ce que j’ai vécu, et avec qui, et que cela ne se résume pas à des écrans.

J’ai bon espoir qu’un jour renaissent ces moments où l’on écrivait une lettre à la personne que l’on aimait, ou bien ces moments où l’on se disant un simple je t’aime, plutôt qu’un emoji.

Je me suis évadé du sujet principal, ou du moins initial que j’avais en tête, mais je me rends compte que tout cela ne reste pas moins le reflet de ce que souhaitais dire et retransmettre, mais sans passer par mon histoire, car elle n’ai pas bien drôle, et je veux que vous vous sentiez aussi concerné par tout ça !

Publication sans relecture, excusez donc mes nombreuses fautes, ou les incohérences, il y a aussi un peu de fatigue.