Il y a un temps à tout, ce moment où l’on ne sait pas et où on hésite, puis il y a un autre, où la logique et la vie s’impose à nous.

Nous y voilà, cela fait des années que par ma maladie, je n’ai pas l’occasion de vivre les choses, que je n’ai pas pu non plus partager toutes ces choses avec ceux que j’aime, 5 ans en total.

Ce temps-là, il est prit, on ne peut rien y faire et c’est ainsi, voire peut être mieux ainsi qu’en sais-je !

Une chose est sûre, j’aurais beau vouloir m’arrêter, ils ne reviendront pas pour autant, alors il vaut mieux s’imaginer dans les années à venir, en profiter et continuer à crapahuter jusqu’à savoir nager, que laisser tomber, puis de devoir tout recommencer en permanence.

En attendant, les années n’ont pas pour autant été infertiles, non, au contraire les idées ont fait leur chemin, cette envie de m’évader, je sais où avec je ne sais qui n’a jamais été aussi forte, et pour cause, prenez le confinement que vous avez vécu, c’était très compliqué, alors dites-vous que lorsque c’est sur plusieurs années, c’est encore plus compliqué !

Toutefois, cet isolement si j’ose l’appeler ainsi, m’a donné des envies que je ne voyais pas venir à ce moment de la vie.

En fait, je crois que tout comme vous, cette transition enfant adulte, on ne la comprend pas vraiment, car si ce n’est notre apparence qui prend de l’âge, le reste on n’a pas l’impression d’avoir changé !

Moi quand j’étais petit, je devais avoir entre 5/6 ans je pense.

Pourtant….on a bien évolué, tant bien que mal, en acceptant ou dans le déni nous y sommes ou en tout cas vous y serez si ce n’est pas encore le cas.

Cette évolution pour moi, dans ces conditions, ça a été d’autant plus difficile que je n’ai pas connu ces moments clés comme les 18 ans, ou les 20 ans sous une grosse fête, ah ben oui attendez, quand on est entre ami(e)s et que l’on se fait une petite soirée, ça ne se refuse pas, surtout quand on est bien entouré et que tout se passe à merveille, ce sont des moments clés, qui viennent se graver dans nos mémoires.

Du coup, oui, toutes ces choses me donnent une envie de voyage, d’indépendance.

Concernant mon indépendance, j’hésite, peut-être reviendrais-je dans ma ville natale où j’y séjournerais quelque temps, ou bien qui sait, j’irai là où le vent me mène !

Une chose est sûre, cette envie qui n’était qu’une idée floue devient de plus en plus vitale, et pour cause, à bientôt 23 ans, il est naturel que mes envies et mes besoins s’expriment, qu’ils puissent apparaître, que je puisse apparaître.

Aujourd’hui je peux le dire, j’ai envie de changer d’horizon avec la tête pleine de rêves, d’envies et surtout comme toujours, de projets nouveaux, ou du moins, que j’avais envie de faire, mais qui n’avait pas de sens en restant sur place à ne rien faire.

Bien sûr, on peut se poser la question, mais ma maladie dans tout ça ? Ah celle-ci, je l’ai laissée bien trop longtemps tranquille, quand elle est venue tendre se coller à moi et que je l’ai attrapé, imaginant qu’elle pouvait être réconfortante alors qu’en réalité, c’est elle qui m’a empoisonné.

Ce n’est qu’après, lorsqu’on tente des choses, aussi bien banales, que un peu plus difficile, car nouveau, qu’on peut s’apercevoir de sa perversité, étant donné qu’elle appuie bien là où ça fait mal pour nourrir l’angoisse.

Alors il n’y a pas d’autres choix, il faut savoir être plus malin, il faut toujours essayer d’une manière, puis lorsque cela ne fonctionne pas, changer d’angle de fonctionnement, ainsi vous arriverez à trouver ce qui vous correspond le mieux, et aller à votre vitesse aussi.

Pour ma part, je sais déjà que l’angle de ma liberté sera adapté ainsi à ce qui me semble un bon compromis, c’est-à-dire, que mon premier nouvel horizon serait mon logement, et après avoir tant imaginé des tas de scénarios, de manières de m’y prendre, j’ai choisi de prendre ce qui me semble être la meilleure solution pour moi, à savoir un studio meublé.

L’idée étant de ne pas faire un point de bascule brusque, mais de toujours faire une transition en douceur.

Vous savez, tout ce que je vous écris peut vous sembler abstrait pour certain(e)s, mais ça permettra potentiellement à des gens qui comme moi, son dans leur difficulté, à trouver un début de solution !

Il ne faut surtout pas rester à stagner, c’est-à-dire rester là dans sa colère, sa tristesse ou que sais-je ce que vous pourriez traverser.

Non, il faut continuellement faire fonctionner son corps, sa tête et au maximum, même si semble trop difficile, être entouré et si c’est 1 personne, 5 personnes, ben c’est génial, au moins vous n’êtes pas seul et cela vous évitera de vous déconnecter des autres.

De mon expérience personnelle, je sais à quel point il peut être simple de perdre des amitiés, et ce non pas par embrouille, mais par ce que vous n’avancez pas alors que les autres eux ont leur vie, leur job et qu’ils ne peuvent pas vous attendre éternellement, ce qui est complètement normal.

Alors, oui, même quand ça ne va pas forcément lorsque vous êtes entouré ben s’ils sont compréhensifs avec eux, soyez vous aussi compréhensif envers eux……comment ? Eh bien si vos ami(e)s acceptent vos refus d’aller se balader par exemple deux ou trois fois si vraiment ça ne va pas, dès que vous vous sentez avec un minimum de motivation, alors foncez faire un petit tour, même si c’est dans un coin perdu avec que vous deux, ou votre bande de potes, mais au moins ça vous change les idées et ça vous fait du bien.

Pour ma part, je sais ô combien j’ai cette chance de tant aimer la nature, car elle me permet de me ressourcer, mais pour autant, elle ne remplace pas les autres, et quand vous êtes sans permis dans un petit village, aussi beau soit-il, alors oui ça devient compliqué, car vous grandissez et les gens autour de vous partent surtout dans les grandes villes (rpz Lyon, Paris, Bordeaux où tous les jeunes auvergnat(e)s partent <3) !

Bref, vous l’aurez compris, à mon tour petit à petit je me reconnecte avec ce qui m’a toujours tenu à coeur, rencontrer des gens, discuter, et puis aussi ça peut paraître bête, mais apprendre à goûter à toutes choses dont il est temps que je goûte, car ils font partie de la vie d’adulte, avoir son premier appart, faire la fête, voyager, rencontrer et encore tellement d’autres choses.

Évidemment, il n’y a jamais un tableau peint en noir ou en blanc, telle cette page sur laquelle j’écris ces mots, la vie est ainsi faite de noir et de blanc, c’est-à-dire de bons et mauvais moments, mais ils font parties de nos vies, alors laissons-les faire leur chemin et goûtons ainsi à tout ça, pour ne rien regretter à l’avenir.

Concernant le voyage, j’ai une envie de mer je vous avoue, une envie de m’exiler.

J’ai bien envie de partir en Bretagne, oh je n’irais pas seul, pour une telle première dans ma vie, j’ai besoin de partager cette beauté que je capterais avec quelqu’un.

C’est pourquoi, j’y emmènerais mon frère, pour que l’on puisse partager ensemble cette sensation que l’on n’a jamais connue, celui d’un voyage vers le magnifique inconnu, dont nous ne savons rien, que nous avons fait qu’entrevoir des bouts sur internet, alors que la réalité et tellement plus important, plus marquant par sa splendeur !

Un autre endroit où j’aimerais aller, c’est chez vous ami(e)s lyonnais, vous avez un sacré parc, la tête d’or.

Ah, croyez bien que là vous me chuchoter des mots doux dans l’oreille, quel plaisir !

L’endroit est immense, il y a des tas d’espèces animalières, végétales aussi, car il y a une immense serre qui a l’air tout aussi incroyable à voir.

Tout ça, évidemment, c’est toujours plus simple à l’écrire, surtout la Bretagne, car le plus difficile étant qu’il faudrait s’arrêter à Paris (aux ami(e)s parigots <3), mais cela ferait beauuuuuuucoup de monde et donc potentiellement, difficile à gérer.

Pourtant, j’en fais un objectif, un jour nous nous retrouverons ici ou sur mes réseaux sociaux et vous me verrez sur cette plage là-bas, profitant de l’air marin et des drapeaux dont ils nous fatiguent en permanence (ayant des ami(e)s bretons, croyez bien que je sais de quoi je parle ahah).

Enfin, cette note du soir est spéciale à mes yeux, elle ouvre la marche vers le mieux et m’offre une idée de belles aventures que je vais pouvoir y vivre, car oui, je n’ai plus envie de dire des « peut-être » ou « pourrait », non, now il faut se motiver et ne pas avoir peur de la peur justement, car elle existe uniquement du fait que je la laisse s’alimenter de ma peur, alors que si je lui retire l’assiette sous elle, hop, je lui dis chao, adios et je repends ainsi ma vie en main.

Voilà, j’espère que cet article vous aurez fait du bien, en vous donnant de la motivation, en vous aidant potentiellement, pour ma part, ça m’a permis de pouvoir libérer et poser une première pierre que je déposer prochainement, non plus ici, mais bien aussi et surtout réellement.