Photo by Dakota Roos

Hier les annonces du Président de la République ont été pour certain(e)s, un soulagement, pendant que d’autres l’ont très mal vécu.

Évidemment, avec une telle situation, le « très mal vécu » est monnaie courante malheureusement, car personne n’aurait eu envie de voir naître ce monstre qui depuis trop longtemps, vient nous épuiser sous tous nos aspects.

Tantôt c’est le corps qui en prend pour son grade, tantôt c’est notre esprit qui s’assombrit.

Alors oui, nous pourrions juste poser ce que font certain(e)s, puis ce que ne font pas d’autres, nous pourrions aussi imaginer des solutions, mais le problème qui a pris désormais racine est plus profond, et il provient de notre plus grande peur.

Oui, je fais illusion ici à la mort. Elle qui habituellement vient nous retrouver à l’apogée de notre vie, pour sonner la fin d’une vie pleine.

Ce virus lui nous dit que nous avons échoué à un moment, aujourd’hui nous en payons en les frais, et cela au travers de beaucoup de malheur, qu’importe les âges, qu’importe que vous soyez riche ou pauvre.

Maintenant que nos consciences sont éveillées, ont actées cette réalité, alors nous nous retrouvons face au dilemme qu’aucun ici-bas n’aurait envie de prendre comme décision, celui de vivre avec le virus, de se retrouver attaquer par se dernier et potentiellement en mourir, ou bien se faire vacciner, et peut être avoir des effets secondaires, voire dans très peu de cas, en mourir.

Je suis d’accord avec vous, cette réalité là nous fait peur, elle me fait peur.

Toutefois, devons-nous nous abandonner à nous étriper les uns et les autres pour trouver le bon chemin vers une échappatoire plus lumineuse ? Non, je ne le crois pas.

Peut-être est-ce là encore mon utopie qui parle encore, et quand bien même, je crois qu’il est nécessaire de reposer nos esprits en pleine ébullition par une actualité douloureuse, une vie qui se heurte aux différentes étapes de nos vies.

Il faut construire un véritable débat, pas avec des pseudos je ne sais pas quoi ou du pessimisme à foison, voire des petits génies qui insultent nos morts, ceux qui portaient l’étoile jaune, victime du nazisme.

N’étouffez pas votre besoin de parler, de manière construite sur le sujet entre vous, pas de complotisme, pas de blabla qui sert à fracturer ou rajouter de la douleur, mais bien une discussion qui permet de mieux comprendre, de mieux respirer.

Depuis le temps qu’on nous bassine avec cette histoire, nos cerveaux étouffés, alors pour éviter que la peur prenne les dessus, prenez le dessus sur la peur, prenez la parole !

N’ayez pas honte d’avouer vos peurs, ne soyez pas désobligeant face à celles et ceux qui s’opposeraient à vous, peut être ont-ils simplement peur, mais ça vous ne le comprendrez qu’en essayant ce premier exercice qui est la base de notre espèce.

Je crois qu’il est aussi temps de faire un petit sevrage face aux réseaux sociaux de plus en plus violents, à coup de hashtag, des milliers d’oiseaux hurleurs viennent là juste pour déverser toutes sortent de colères, de désespoirs.

Bref, de quoi bien vous plomber moral en plus d’un temps qui s’apparente à celui de l’hiver, etc. C’est pour ça les gens, ne restez pas seul et encore moins isolé.

Je sais que nous sommes très nombreux à l’être et parfois, même la compagnie de nos proches qui sont sous notre toit ne suffit plus, alors pensez quand il y a un rayon de soleil à vous aérer l’esprit, car franchement cette atmosphère du net est nauséabonde comme pas possible depuis quelques années !

Voilà pour ma petite note de ce soir, je sais elle n’est pas gaie, mais voyez-y ici une invitation à chercher d’autres solutions que s’empoisonner d’informations en permanence, ou de rester camper sur ses peurs.

Notre intelligence est notre plus grande arme, faisant en bon usage. Je compte sur vous, soyez toutes et tous fort(e)s face à cette période qui ne sera pas durable, après la tempête, viendra le soleil.